
Beaucoup ont déjà eu ce type de pensée limitante : « Je fais toujours tout pour y arriver, et pourtant, je n'obtiens pas ce que je veux. »
Dans cette affirmation réside déjà la réponse à un questionnement intérieur bloquant. Lorsque nous ressentons cela, nous avons souvent mis toute notre énergie à atteindre ce que nous considérons comme le meilleur pour nous. Mais nous le faisons selon nos propres critères, en suivant un chemin dicté par notre égo plutôt que par notre âme. Car si nous suivions véritablement notre âme du début jusqu’à la fin, nous n’aurions jamais eu ce raisonnement.
Pour bien comprendre ce qui pêche, voici plusieurs exemples et leçons sur l'obstination de suivre nos choix liés à l'égo au détriment de ceux liés à l'âme.
L’HISTOIRE DE THOMAS : UN DÉTOUR ESSENTIEL
Prenons l'exemple de Thomas. Il ressent un vif enthousiasme pour un poste en France nécessitant la maîtrise du japonais. Cette langue l’a toujours attiré, et il sait qu’il a des facilités pour l’apprendre rapidement, d’autant plus qu’il l’a déjà étudiée à l’école. Bien qu'il ait besoin d'une remise à niveau, il est prêt à foncer, porté par son élan intérieur.
Cet enthousiasme est bien l’expression de son âme, une étincelle qui s’illumine en lui. Ses guides spirituels s’en réjouissent :
"Génial ! Il s’est connecté à son âme et suit le chemin prévu avant son incarnation. Nous allons maintenant pouvoir l’aider. Le moment est venu de mettre sur sa route une personne influente au sein de l’entreprise qu’il vise. »
Cette personne vit en Angleterre. Pour provoquer leur rencontre, les guides soufflent à un ami d’enfance de Thomas l’idée de l’inviter à venir lui rendre visite. Entre-temps, Thomas a trouvé une formation en japonais qui commence justement au moment où il devrait partir en Angleterre. Il a alors un choix à faire. Il hésite car cette formation est assez longue et ne peut être prise en cours de route. Il finit par penser :
"J’ai envie de ce poste, donc je dois d’abord me concentrer sur ma formation. Aller en Angleterre serait vraiment sympa, j’en ai même extrêmement envie et besoin, mais je verrai mon ami plus tard."
Mais ce qu’il ignore, c’est que cette rencontre en Angleterre sera décisive pour l’obtention de son poste. La personne influente qu’il y rencontrera gardera une impression positive de lui et, sans même s’en souvenir consciemment, jouera un rôle clé dans sa future embauche.
Le fait de ne pas écouter son deuxième élan de cœur lui fera perdre beaucoup de temps. En effet, une fois sa formation finie, une autre personne sera embauchée à sa place.
Écouter son intuition est une succession de choix à prendre intuitivement. Cela ne se résume pas à suivre la première idée puis sous le poids de l'égo, tout planifier et contrôler pour que ce que l'on souhaite se déroule au mieux !
Décortiquons l’histoire de Thomas à travers ses différents choix :
Le libre arbitre et les détours du destin
Thomas décide alors de ne pas aller en Angleterre. Ses guides, ne pouvant agir et décider à sa place, vont donc tenter de lui envoyer des signes pour le réorienter. Ils se diront :
"Zut ! C’est son choix, mais nous essaierons de l’aider autrement pour qu'il comprenne la meilleure voie pour lui à suivre. Et s’il ne comprend pas, il faudra le bousculer un peu." Vous l'aurez compris, ils essaieront avec les moyens qui sont à leur portée.
Mais malgré les signes, Thomas suit son plan strictement rationnel et mise tout sur sa formation. Malheureusement, avec cette obstination, il risque d’échouer à obtenir ce poste malgré tous ses efforts. Il ressentira de la frustration et de l'incompréhension lorsqu'une autre personne aura été acceptée. En colère, contre ses guides, il se dira :
"J’ai fait tout ce qu’il fallait, pourquoi ça ne marche pas ?"
La réponse qu’il ne comprendra pas est parce qu’il a suivi ensuite son égo.
Il a voulu tout contrôler, persuadé que c’était le plus juste au lieu d’écouter son intuition à chaque nouvelle étape. Il n'a pas su détecter ses besoins profonds du moment et faire confiance au plan de son âme.
Lâcher prise et faire confiance en la vie
Si Thomas accepte d’aller en Angleterre : il vivra une expérience qui sur le moment lui semblera un détour, mais qui, en réalité, lui permettra d'acquérir beaucoup de choses. Non seulement il rencontrera cette personne influente, mais il pourrait aussi faire une rencontre amoureuse décisive par la suite puis se retrouver à développer une nouvelle compétence précieuse pour son avenir. Cette expérience en Angleterre sera riche pour lui et lui apportera une belle croissance spirituelle. Tout ceci sous la condition de se laisser guider petit à petit et au fur et à mesure de son avancée.
Conclusion à retenir sur cet exemple:
Le plan divin voit plus loin que nous. Nos choix façonnent notre destin, mais lorsque nous résistons aux opportunités que notre âme nous propose, nous devons apprendre nos leçons d’une manière plus complexe.
Quelle est donc la clé pour bien comprendre ce plan alors ?
Il faut accepter de ne pas tout savoir et faire confiance à la vie. Notre âme et les êtres de lumière ont une vision à 360° de ce qui se passe, s'est passé ou se passera. Leur perception va bien au-delà de la notre qui est limitée par l’espace et le temps sur le plan physique. Lorsque nous apprenons à lâcher prise et à écouter notre intuition, nous avançons plus sereinement vers notre véritable destinée.
Ainsi, ce que nous prenons parfois pour un détour est en réalité un raccourci caché vers nos aspirations les plus profondes.
L'IMPORTANCE DU CHOIX GUIDÉ PAR LE CŒUR : LE CAS D’HÉLÈNE

Prenons maintenant le cas d'Hélène. Ambitieuse et déterminée, elle aspire à devenir dirigeante pour gravir les échelons professionnels. Elle imagine que ce poste lui apportera plus d'argent, une meilleure stabilité financière et un confort accumulé pour sa famille.
Mais comment être sûr que cette voie est véritablement la sienne ? Son désir provient-il d'une véritable inspiration de l'âme ou est-il dicté par des croyances ancrées dans le monde matériel ?
Son intention semble noble, mais elle est motivée par une quête extérieure : des attentes matérielles et une projection de ce qu'elle pense être le « mieux ».
Imaginons maintenant qu'Hélène ressent cette même ambition de devenir dirigeante, mais sans pouvoir l'expliquer rationnellement. Elle ressent simplement un appel intérieur, un élan du cœur qui lui indique que ce rôle lui permet d'évoluer, de se découvrir, de grandir au-delà des récompenses visibles. Elle pourrait toujours avoir envie d'une meilleure stabilité financière pour sa famille, mais cette fois-ci, son désir s'inscrit dans un cadre plus vaste et profond, dépassant la seule dimension matérielle.
Ce qui distingue un choix égotique d'un choix de cœur ne dépend donc pas de l'objectif en lui-même, mais de l'intention qui le porte. Un même projet peut être nourri soit par une quête extérieure de validation et de réussite, soit par un appel authentique à se réaliser pleinement.
L'essentiel n'est pas ce que l'on fait, mais pourquoi et comment on le fait. Lorsque nos choix sont guidés par le cœur, ils nous alignent avec notre véritable chemin de vie. Et chacun d'entre nous a un chemin unique à suivre.
L’IMAGE DU PONT INVISIBLE

L’image qui m’est présentée en vision est riche en symboles et révèle ce qui se produit lorsque l’on s’entête à suivre les directives du mental, guidé par l’égo.
Voici ce que je perçois :
Une montagne majestueuse et une corde permettant d’escalader jusqu’au sommet, mais elle ne descend pas jusqu’en bas. Un homme, déterminé à atteindre le sommet, arrive à cet endroit et décide de s’y agripper pour continuer son ascension. On le voit suspendu, tenant fermement la corde de toutes ses forces, craignant de tomber dans le vide. Son désir de conquérir le sommet est intense, et il se répète qu’il n’est "pas venu jusque-là pour rien". Pourtant, on sent bien que la tâche est ardue, voire insurmontable.
L’homme s’épuise peu à peu, s’acharnant à grimper malgré la fatigue. Il prie avec ferveur, mettant toute sa foi dans ses supplications, espérant que ses anges ou ses guides spirituels lui donneront la force nécessaire. Mais aucune réponse ne semble venir. Les douleurs physiques et émotionnelles s’accumulent, et il se sent abandonné, seul face à son impuissance. Pourtant, il persiste, refusant de lâcher prise.
Soudain, ma vision s’élargit, dévoilant une perspective panoramique de la scène. C’est alors qu’apparaît un pont, situé juste en dessous de l’homme. Depuis sa position, il ne pouvait pas le voir. Épuisé, l’homme finit par abandonner et lâche la corde. Contre toute attente, il atterrit sur le pont. La révélation lui apparaît clairement : "Depuis tout ce temps, le pont était là ! Et c’est en lâchant prise que j’ai vu la vérité."
Cette scène symbolise l’importance du lâcher-prise face aux situations où l’on s’obstine à suivre les désirs de l’égo et illusions du mental. L’homme, guidé par sa volonté de contrôle et sa peur de l’échec, s’épuise à poursuivre un objectif qui semble inaccessible, ignorant qu’une solution plus simple et plus harmonieuse existe déjà. Le pont représente une voie alternative, une réponse à ses efforts, mais il ne peut le voir tant qu’il reste accroché à ses certitudes et à sa peur de tomber. La véritable sagesse réside dans la capacité à accepter que parfois, c’est en abandonnant le contrôle et en faisant confiance à l’inconnu que la solution apparaît. Le lâcher-prise n’est pas un échec, mais une ouverture à une réalité plus grande, où les réponses et les chemins se révèlent d’eux-mêmes.
L’HISTOIRE DU VILLAGE INONDÉ

Cette histoire, une amie me l'a raconté une fois. Je la trouve très parlante :
Il était une fois un petit village frappé par de terribles inondations. Les pluies torrentielles avaient submergé les rues, les champs et les maisons, forçant les habitants à fuir pour sauver leur vie. Un plan de secours fut rapidement mis en place : des barques furent envoyées pour évacuer les villageois vers un lieu sûr. Les habitants acceptèrent l’aide et partirent sans hésiter. Mais un homme, profondément attaché à sa maison, refusa de partir. Il avait une foi inébranlable en sa bonne étoile. Il se disait : "Dieu pourvoit aux besoins de ses enfants. Il me protégera. Je n’ai pas besoin de quitter ma maison."
Une première barque s’approcha de chez lui. Les sauveteurs lui tendirent la main, mais il refusa : "Non, je ne quitterai pas ma maison. Dieu me sauvera." L’eau continuait de monter, engloutissant peu à peu les rues et les jardins. Plus tard, une voiture qui flottait où se trouvaient des rescapés passa près de sa maison. Une fois encore, il déclina l’offre des rescapés de venir à son secours : "Non, je resterai ici. Tout finira par se calmer, et je serai sauvé."
Les heures passèrent, et l’eau atteignit le haut de sa maison. L’homme, désormais en danger de mort, grimpa sur son toit pour échapper aux flots. C’est alors qu’un hélicoptère apparut dans le ciel, missionné pour sauver les derniers survivants. Les secouristes lui lancèrent une échelle, mais il refusa une fois de plus : "Non, je n’ai pas besoin de votre aide. Dieu me protégera." Finalement, épuisé et submergé par les eaux, il perdit la vie.
Arrivé face à Dieu, l’homme, en colère et frustré, s’exclama : "Pourquoi ne m’as-tu pas écouté ? Pourquoi n’as-tu pas répondu à mes prières ? J’avais foi en toi, mais tu ne m’as pas sauvé !" Dieu lui répondit avec douceur mais fermeté : "Je t’ai envoyé une barque, une voiture et un hélicoptère. À chaque fois, tu as refusé mon aide. Ta foi n’était pas en moi, mais dans ton obstination à rester attaché à ta maison. Tu as bloqué l’écoute de ton moi profond, qui t’aurait guidé vers le salut. La foi véritable n’est pas dans l’attachement au matériel, mais dans la capacité à reconnaître et à accepter les solutions que je t’offre."
Cette histoire illustre une leçon profonde sur la nature de la foi et la manière dont elle doit être dirigée. L’homme croyait avoir une foi inébranlable en Dieu, mais en réalité, sa foi était mal placée : elle était ancrée dans son désir de rester attaché à sa maison, un symbole matériel de sécurité et de stabilité. Son obstination l’a empêché de voir les solutions que Dieu lui envoyait sous forme d’aide concrète : la barque, la voiture flottante et l’hélicoptère.
La véritable foi ne consiste pas à s’accrocher à des certitudes, mais à rester ouvert et réceptif aux signes et aux opportunités que la vie (ou Dieu, selon les croyances) nous envoie. Elle exige de lâcher prise, de faire confiance à ce qui est plus grand que nous, et d’accepter que les réponses à nos prières peuvent se manifester de manière inattendue et tout à fait concrète aussi parfois
En refusant l’aide qui lui était offerte, l’homme a montré qu’il confondait foi et rigidité. La foi véritable est flexible, humble et ouverte à l’inconnu. Elle nous invite à écouter notre intuition, à reconnaître les opportunités qui se présentent à nous, et à agir en harmonie avec ce qui nous est offert.
Cette histoire nous rappelle que, parfois, les réponses à nos prières ne viennent pas sous la forme que nous attendons, mais elles sont toujours là, à condition que nous soyons prêts à les voir et à les accepter. La sagesse réside dans la capacité à lâcher prise, à faire confiance, et à suivre le chemin qui s’ouvre à nous, même s’il est différent de ce que nous avions imaginé.
Ce que je décris ensuite permet de mieux comprendre nos blocages à plus de fluidité dans nos vies
LE « PERSONNAGE » QUE NOUS AVONS CRÉE
Ce qui se passe pour la majorité d’entre nous, c’est que dans cette vie sur terre, nous nous sommes créés un « personnage », une identité façonnée par nos désirs, nos croyances et notre attachement aux résultats. Cette identité ne détient pas la vérité sur ce qui est vraiment bon pour nous. Derrière elle se trouve notre âme, issue d'une source infiniment plus vaste : appelez-la Dieu, l'Univers, le Grand Tout… peu importe le nom. Cette source est omnisciente, omniprésente et omnipotente.
NOTRE BUT ULTIME : SE RECONNECTER À NOTRE ESSENCE
Nous reconnecter à notre essence véritable est essentielle. Notre âme a pour nous un plan bien plus grand et plus juste que tout ce que nous pourrions imaginer. Mais pour nous y aligner, nous devons lâcher prise sur le personnage que nous avons construit tout au long de notre vie terrestre. Cela implique de s’abandonner à quelque chose de bien plus grand que nous, en laissant notre Être profond – cette connexion intime entre l’âme et la source – guider nos choix.

LES DÉTOURS DE LA VIE : DES OPPORTUNITES CACHÉES
Si nous ressentons un élan vers un projet mais que la vie nous impose un détour, c’est que ce détour est essentiel. Il nous apporte une expérience qui transcende notre être et nourrit notre âme. Refuser ce détour, persuadé qu’il ralentit notre progression, revient à ignorer l’aide qui nous est envoyé de l’invisible. Par exemple via les guides spirituels ou les anges gardiens. Ces entités bienveillantes respectent notre libre arbitre. Si nous persistons à suivre un chemin dicté par notre égo, nous nous éloignons de ce que nous sommes réellement venus expérimenter et ils ne pourront nous empêcher de faire ce choix. Nous sommes ainsi, les seuls, à devoir conscientiser ce qui est le mieux pour nous et à pouvoir interpréter les signes qui nous permettent de comprendre si l'on suit la bonne voie ou si nous nous égarons. Tout ceci afin de se réajuster et rester sur cette même voie à suivre.
L’INCARNATION DE L’ÂME : POURQUOI SOMMES-NOUS ICI ?
L'âme s'incarne pour vivre des expériences qui lui permettent de retrouver son pouvoir divin, de renouer avec l'unité, la paix et l'amour. Si nous persistons dans une direction qui n’est pas alignée avec notre Moi profond, nous finissons par nous heurter à des obstacles, des impasses, des portes qui se ferment. Ces signaux ne sont pas des punitions, mais des indications pour nous montrer que nous nous égarons.
LE PIÈGE DE L’ÉGO : SE POSITIONNER EN VICTIME
Lorsque nous disons : « J’ai tout fait comme il faut, et pourtant ça ne vient pas », le problème vient souvent de la manière dont nous alimentons notre état intérieur. Se positionner en victime ne fait qu’amplifier l’importance que l’égo accorde à notre « personnage ». La question à se poser est plutôt : « Où est-ce que je pêche ? »
TOUT EST INTERCONNECTÉ : L’ÉQUILIBRE UNIVERSEL

Tout est en interaction. Si nous avons un élan du cœur pour un domaine, cela affecte tous les aspects de notre vie : professionnel, personnel, environnemental, santé, etc. Par exemple, changer de travail peut mener à une rencontre amoureuse décisive, qui influencera positivement d’autres domaines. Ou inversement un changement dans le domaine personnel peut améliorer notre domaine professionnel.
CONFUSION COURANTE : CŒUR OU ÉGO ?
Beaucoup croient suivre leur cœur et leur âme, alors qu’ils suivent en réalité l’identité qu’ils ont façonnée dans cette vie terrestre, une identité souvent piégée par l’illusion de la matière et de l'égo. Bien sûr, nous devons évoluer dans ce monde physique, mais en harmonie avec notre âme et notre source, et non sous l’emprise de l’égo.
L’APPRENTISSAGE DE L’EXISTENCE : TRANSCENDER L’ÉGO

Nous devons comprendre que l’égo ne nous définit pas réellement. Il est attaché à notre personnage. De plus, nos émotions ne nous appartiennent pas. On doit les prendre comme des informations. Elles ne définissent pas qui nous sommes. Derrière ces illusions se cache notre véritable nature. C’est en embrassant ce chemin que l’on trouve enfin la paix et l’alignement.
Alors, comment lâcher prise sur l’égo ?
En simplifiant notre approche : en commençant par la base et en apprenant à nous écouter, d'abord sur des petites choses simples du quotidien. Par exemple, écouter notre faim et notre besoin de se poser tel jour : c'est un matin où étrangement, contrairement à d'habitude, on ressent le besoin de prendre le temps de déjeuner tranquillement, plutôt que de se précipiter au travail. Habituellement, on ne le fait pas, persuadé que cela nous fait gagner du temps. Peut-être que le lendemain l’envie sera différente et on ira bosser directement. Mais peu importe tant que l’on s’écoute réellement. Et l'écoute attentive de cette idée différente ce matin-là permettra à notre corps d'obtenir l'énergie nécéssaire pour défier ce qui nous attend plus tard dans la journée et que nous ne pouvons voir venir.
L’intuition vs l’égo
L’égo utilise le mental, l’analyse, les justifications. Il explique, rationalise et trouve toujours une raison pour valider ses choix. Il aura toujours raison puisqu'il attire à lui ce qu'il se persuade de savoir mais qu'il ne sait pas. Ce sont les fameux : "il faut !, je le savais !, de toute manière c'est toujours pareil, jamais ça ne se passe comme prévu, je ne suis pas écouté-e, c'est la faute de ..." C'est aussi celui ou celle qui se croit ambitieux-se mais qui ressent un manque ou qui en veut toujours plus, qui n'en a jamais assez ... L'égo crée ce personnage qui se prend au sérieux et qui se donne de l'importance
L’intuition, en revanche, est cette idée qui surgit sans prévenir, qui nous parait parfois étrange, qui nous donne envie ou bien qui nous donne parfois des ailes et nous pousse à nous dépasser. Elle est instantanée et doit être suivie au fur et à mesure. On ne peut pas savoir à l’avance de quoi il en retourne car on n’y a pas réfléchi et même si on le voulait on ne pourrait pas. Écouter son intuition est inné mais nous avons presque tous perdu cette capacité au profit de l'égo qui a pris une place beaucoup trop importante dans notre vie. Toutefois, il n'est jamais trop tard pour inverser nos mauvaises habitudes car selon moi, apprendre à écouter son intuition c'est comme apprendre à remarquer une habitude inconsciente. J'explique cela ci-après.
L’EXEMPLE DU TIC DE LANGAGE
Pour mieux comprendre l'apprentissage progressif de l'intuition, prenons l'exemple d'un tic de langage. Au début, il est là sans que l'on s'en aperçoive, intégré à nos automatismes. Puis, un jour, on en prend conscience : on s'entend le dire et on réalise à quel point il est présent. Dès lors, impossible de ne plus le remarquer.
Vient alors une phase frustrante : on essaie de s'en débarrasser, mais il revient sans cesse. On s'entend encore le prononcer et on soupire : « Argh, je n'arrive pas à m'en empêcher ! » À ce stade, on peut avoir l'impression de stagner, alors qu'en réalité, on a déjà progressé : on est devenu conscient du tic au moment même où il surgit.
Si l'on persévère et qu'on le corrige progressivement, un jour, sans même y penser, on réalisera : « Tiens, ça fait un moment que je ne l'ai pas dit ! » Et c'est là que l'on mesurera réellement le chemin parcouru. Cet exemple montre qu’il faut décortiquer les choses, y aller à son rythme, être patient et apprendre pas à pas.
L'intuition suit un processus similaire, mais inversé. Elle est là depuis toujours, mais noyée sous le flot des pensées rationnelles et des automatismes du mental. Nous ne la remarquons pas, car nous ne lui laissons pas d'espace. Puis, un jour, on commence à avoir la volonté de lui laisser plus de place. On va prendre conscience que l’on peut déjà la percevoir avec un pressentiment, un ressenti fugace, une petite voix intérieure, une envie spontanée... On ne sait pas encore comment l’utiliser au quotidien, mais elle devient plus présente rien qu’en l’intégrant dans notre conscience.
De la même manière que pour un tic de langage, plus on prête attention à notre intuition, plus elle devient évidente. La différence, c'est qu'au lieu de chercher à la supprimer, on va apprendre à lui donner toute sa place.
D'abord, on va se demander : « Est-ce mon intuition ou juste une pensée liée à l’égo ? » On va hésiter. Mais avec la pratique, on la reconnaîtra de mieux en mieux car on distinguera de plus en plus facilement la pensée furtive et instantanée de l’intuition de celle réfléchie et mentale de l’égo.
Et puis un jour, ce qui nous semblait insaisissable devient plus fluide et naturel. Elle n'est plus une voix timide que l'on peine à entendre, mais une évidence qui guide nos pas. Car oui l’intuition est un guide et non une voie toute tracée et réfléchie dans le moindre détail. A chaque avancée on a notre lot de surprise car on ne peut pas savoir par quel chemin on va passer pour arriver à notre objectif de base. L'intuition demande ainsi une pratique quotidienne, une attention soutenue et une observation constante.
Il est question ici d'apprentissage progressif. Il ne s'agit pas d'opposer l'égo et l'intuition, mais de leur redonner leur juste place. L'égo protège, structure, anticipe. L'intuition ressent, indique, ouvre. L'un n'a pas besoin d'écraser l'autre, ils peuvent coexister si l'égo devient un égo sain. Nous pouvons utiliser notre mental pour mettre en pratique notre intuition mais cela se fait au fur et à mesure. C’est très subtil.
C'est dans cette danse entre le mental et l'intuition que l'on trouve un équilibre plus juste, une présence plus ancrée, un alignement plus profond avec soi-même.
CONCLUSION : RETROUVER LA PAIX INTÉRIEURE
Le plan divin agit à tous les niveaux. Les épreuves que nous traversons sont là pour nous faire grandir et nous ramener à notre véritable nature. En apprenant à lâcher prise sur notre égo et à écouter notre intuition, nous nous alignons avec notre âme et retrouvons la paix intérieure.
Il est donc essentiel d’apprendre à lâcher prise sur notre égo et à faire confiance à notre âme et à la Source (Dieu, l’Univers, le Grand Tout) pour nous guider vers notre véritable chemin.
EN RÉSUMÉ
1. L’égo n’est pas notre véritable essence
L’égo est une construction façonnée par nos désirs, nos croyances et notre attachement aux résultats. Il nous éloigne de notre mission d’âme.
2. Les obstacles et les détours sont des opportunités et non des punitions
Ces sont des signaux pour nous réorienter vers ce qui est aligné avec notre âme. Ils sont essentiels pour notre croissance spirituelle.
3. La vie est orchestrée par une force plus grande
Nous ne sommes pas seuls. Nos guides spirituels, notre âme et la Source travaillent ensemble pour nous guider. Mais ils respectent notre libre arbitre. Si nous refusons d’écouter, nous risquons de nous épuiser en suivant un chemin qui ne nous correspond pas.
4. Lâcher prise ne signifie pas renoncer
Lâcher prise, c’est accepter de ne pas tout contrôler et de faire confiance à la vie. C’est abandonner notre besoin de tout planifier et de tout rationaliser pour laisser place à l’intuition et à la guidance intérieure.
5. Tout est interconnecté
Nos choix dans un domaine de notre vie (professionnel, personnel, santé, etc.) ont des répercussions dans d’autres.
6. La patience et la persévérance sont essentielles
Comme dans l’exemple du tic de langage, le changement et l’alignement avec notre âme prennent du temps. Il faut accepter de progresser pas à pas, sans se décourager face aux obstacles apparents.
7. La foi bien placée est une clé
Avoir foi ne signifie pas rester passif ou obstiné dans nos croyances (comme l’homme du village inondé). C’est plutôt être ouvert aux signes et aux opportunités que la vie nous envoie, même si elles ne correspondent pas à nos plans initiaux.
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