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LE CYCLE INITIATIQUE DE L’ÊTRE : LES 5 ÉTAPES D’ÉVOLUTION

Dernière mise à jour : il y a 2 jours

VOYAGE MÉDITATIF

 

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Lors d’une méditation partagée avec une amie, nous avons vécu une expérience profondément initiatique.


Nous recevions la même guidance, les mêmes enseignements, à travers des images et des sensations communes. Par moments, nos visions étaient identiques, parfaitement synchronisées. Et lorsque nos perceptions différaient, elles se complétaient naturellement.

Cette méditation ne nous a pas seulement offert des images : elle nous a transmis un enseignement symbolique, un cycle d’évolution intérieure à comprendre et à incarner. J’ai décidé de vous le partager.


J’utilise le « je » tout le long pour plus de simplicité, mais nous sommes bien deux à avoir ressenti et reçue chacune, ce que je décris ci-après :

 

Avant chaque passage, j’ai ressenti comme un temps long, un espace pour intégrer une compréhension avant d’avancer. Chaque étape a révélé une clé de transformation à la fois personnelle et universelle.

 

Voici ce voyage, pas à pas :

 

1/ COMPRENDRE – AVOIR L’IDÉE – DÉCIDER

 

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Au début, je vois une barque. Je suis dedans, mais je stagne. Rien ne bouge. Je vois pourtant ensuite une pagaie mais toujours rien. Le temps parait long. Puis vient un déclic : je décide de monter dans la barque et d’avancer. C’est ce simple acte de décision qui me fait avancer. À ce moment-là, la présence d’un arbre apparaît. Ses racines profondes m’apaisent, je le vois nettement lors de mon avancée.


Les analogies :


  • La pagaie représente l’outil, l’avancée, l’idée, le moyen d’agir.

  • L’arbre symbolise la confiance, l’assurance, la stabilité nécessaire pour oser. Il m’aide à ancrer ma décision.

 

L’enseignement : 

 

Ce n’est pas l’outil qui me fait avancer, mais ma décision. C’est la confiance enracinée dans mes choix qui ouvre le mouvement.

 

2/ PRENDRE DU PLAISIR ET AVOIR FOI

NE PAS CRAINDRE L’INCONNU

 

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Je suis sur l’eau, un peu plus loin. Puis, je m’immobilise à nouveau. L’eau n’est pas très profonde, et au loin, il y'a comme un vide (cela fait comme une piscine à débordement). Au-delà, se trouve un vide, un précipice. Puis une image apparaît : un ananas. Cela me rappelle les vacances et me fait penser au côté exotique et aux plaisirs.


Les analogies :

 

  • Le vide symbolise les peurs, la crainte de l’inconnu

  • L’ananas évoque la douceur et la joie simple de savourer la vie


L’enseignement : 

 

Le plaisir, la légèreté et la foi sont des tremplins qui m’aident à traverser l’inconnu avec douceur. Cette vision m’a fait comprendre que lorsque je choisis de rester dans la joie, même face au vide ou à l’incertitude, je continue d’avancer. Le plaisir devient alors un élan, une énergie qui dissout la peur et ouvre le passage. Chaque fois que je décide de goûter la vie, je transforme la crainte en confiance. La foi et la joie sont toujours plus fortes que la peur.

 

3/ LÂCHER – FAIRE PREUVE DE DISCERNEMENT – MAÎTRISER LES INFLUENCES


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À ce moment, je peux poursuivre mon voyage et je traverse le précipice. Il est moins profond qu'il n'y paraissait.


Des rochers apparaissent, ça bouscule un peu mais j’avance jusqu’à un nouvel espace d’eau.

Et là, à nouveau, je stagne.


Au bout d’un moment comme une évidence, je comprends que la barque n’a plus lieu d’être. Elle m’a aidée à traverser, mais désormais, je ressens le besoin d’en sortir.


Alors je plonge dans l’eau. Je me laisse porter, cela est agréable mais à nouveau je stagne. D’un seul coup il devient évident et je ressens le besoin de sortir de l’eau, d’aller sur la terre ferme.

 

Les analogies :

 

  • Les rochers symbolisent les épreuves et les résistances mais le fait d’avancer montre que la foi prime

  • L’eau est le reflet de l’astral, des influences, des émotions. Une fois dans l’eau, je m’immerge dans l’expérience. J’accueille les sensations, les émotions, mais je reste calme car cette eau est très calme.

 

L’enseignement : 

 

Ce qui parait être une grande épreuve ne l'est pas autant que ce que l'on croit. les apparences peuvent être trompeuses. Une fois les obstacles traversés, vient le moment de quitter la barque. Ce n’est plus le moment d’utiliser des outils, mais de faire par soi-même, de ressentir sans être submergé(e), et d’être simplement. Mais ce n’est pas suffisant car je stagne encore. Je dois regarder plus haut. C’est à ce moment que vient l’évidence de sortir de l'eau.

 

4/ RESSENTIR – ÊTRE GUIDÉ(E) – SERVIR - RESTER ANCRÉ(E) TOUT EN S’ÉLEVANT

 

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Je suis maintenant sur la terre. Je suis bien et je ressens la chaleur du soleil, sa douceur bienfaisante. Mais le temps s’allonge à nouveau.


Puis je cherche ensuite une position pour être mieux, je m’allonge, je m’étire mais je ne trouve pas.


Je ressens alors qu’il faut suivre les rayons du soleil. Je vois un passage au centre qui est lumineux et sur les côtés par contre tout est sombre. Au bout, il y’a un rocher qui m’attend, c’est un lieu où je sens que je recevrai un soin. Pourtant je stagne encore.


Je sens ensuite qu’il faut que je pose mes deux mains sur le sol. Et puis, d’un coup on me dit « faut manger ». Dès que j’accepte cela, je me retrouve automatiquement au lieu du rocher.

 

Les analogies :


  • Les mains au sol, c’est se recentrer, s’enraciner mais aussi être dans le don, dans le service, dans l’humilité.

  • Suivre le soleil, c’est me laisser guider par la lumière, tout en restant solidement enraciné(e).

  • Manger, c’est prendre le temps de se connecter "à soi", de se recharger, et de reprendre des forces.


L’enseignement : 


J’ai lâché les outils, je maîtrise mes émotions, et pourtant je ne sais plus trop comment me positionner. Être guidée, c’est unir le ciel et la terre. Rester ancré(e) tout en s’élevant. En posant les mains au sol, je me recentre, avant cela je m’étais élevé(e) et je profitais des rayons du soleil. Mais également, cela me permet d'être dans le don, de servir humblement. Je dois pouvoir servir la lumière et réussir à écouter mes vrais besoins : me recentrer mais aussi savoir reprendre des forces lorsque le moment est venu.

 

5/ SE REPOSER – REPRENDRE DES FORCES – RECEVOIR

 

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Je ne suis pas encore sur le rocher, mais juste à côté. Je mange, je me repose, je ressens le bien-être simple du moment présent. Je comprends qu’avant d’arriver au sommet, il est essentiel de reprendre des forces. Le repos fait partie du cycle, il prépare la renaissance.


Puis je monte sur le rocher. Il est chaud, vibrant, vivant. Tout s’aligne en moi, mes chakras, et mon énergie. Cela dure un certain temps. Le soleil, ses rayons m’offrent un soin, je le sens pénétrer mon être. En même temps, je façonne le rocher, le rends plus confortable, plus harmonieux, je sens que c’est important pour moi.


Les analogies :


  • Le soleil représente le divin, la source, la conscience universelle qui ensemence.

  • Le rocher symbolise ma base, ma stabilité, ma solidité intérieure. Je dois y prendre soin.

 

L’enseignement : 


Le repos n’est pas une pause, c’est une intégration. C’est le moment où tout s’aligne, où le Divin peut ensuite m’ensemencer.  Il agit à travers la lumière et la chaleur. C’est la fondation de la suite d’un nouveau cycle à venir. Je dois pouvoir écouter cela, même si je suis proche du but.

 

L’ENSEIGNEMENT GLOBAL

 La fin de la méditation

 

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Enfin, je sens que je reviens à moi, mais le rocher reste là. Je vois ces étapes se reproduire, comme un mouvement qui continue. Je comprends qu’elles forment un cycle qui se reproduit. La vision d’un ciel rose et d’une abeille me montre que tout ira bien, toujours. Les mots des êtres de lumières raisonnent et disent « nous sommes là ».

 

Les analogies :

 

  • Le ciel rose représente un lendemain plus doux, meilleur. Il annonce la clarté à venir grâce au suivi de ces étapes.  

  • L’abeille symbolise le travail, l’échange, le collectif, la conviction et la foi. Cela apporte l’abondance, le miel, le nectar.

 

L’enseignement :

 

Ces passages sont initiatiques, ils représentent un chemin d’évolution à traverser plusieurs fois, à différents niveaux de conscience, tout au long de sa vie. Pendant ces processus, je suis guidé(e), accompagné(e). Donc il faut avoir foi, toujours.

 

Il y aura toujours un meilleur lendemain. Les énergies bienveillantes, le divin, sont là à chaque étape.


Enfin ce cycle doit être intuitif et vivant, il est composé de cinq mouvements :


1/ Décider : oser initier le mouvement.

2/ Prendre du plaisir et avoir foi– ne pas craindre l’inconnu : avancer dans la joie malgré l’inconnu.

3/ Lâcher – faire preuve de discernement – maîtriser les influences : vivre et accueillir pleinement l’expérience avec conscience.

4/ Ressentir – être guidé(e) – servir - rester ancré(e) tout en s’élevant : unir ancrage (l'esprit dans la matière) et guidance.

5/ Se reposer – reprendre des forces – se laisser ensemencer se reposer, se réaligner, s’abandonner au grand tout.

 

Chaque fin de cycle prépare le suivant. À chaque tour, je gagne en sagesse, en confiance et en liberté d’être. Je me rapproche du SOI. Même s’ils se reproduisent, ces différents cycles arrivent une fois que j’ai passé une nouvelle étape. A chacun des cycles, j’évolue et j’avance en sagesse si je suis bien les étapes initiatiques.

 

LE CYCLE : LE REFLET DE MA PROPRE VIE


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Ce cycle n’est pas seulement spirituel : il se manifester dans mon quotidien. À tout moment, je peux observer où j’en suis aujourd’hui dans ce processus.

 

Il m’aide à savoir quel outil utiliser selon mes blocages du moment.


Les temps longs et de stagnation symbolisent mes blocages. Et donc cela m’aide à savoir où j’en suis dans ma vie de tous les jours, à quelle étape je suis et comment m’en sortir.

 

Par exemple :

 

  • Suis-je à l’étape 1, celle de la décision ? Dans ce cas, je dois décider et agir.

    Ou bien

  • Suis-je à l’étape 3, une fois les épreuves passées ? dans ce cas, je dois lâcher et laisser aller.  Je dois discerner ce qui me semble juste sur le moment et travailler à ne plus être dominé(e) par l’astral et plutôt le maitriser.

    Ou alors

  • Suis-je à l’étape 5, celle du repos, de l’abandon à plus grand que soi ? dans ce cas je dois intégrer, me régénérer avant un nouveau cycle.

 

Reconnaître l’étape dans laquelle je me trouve me permet d’agir avec justesse, sans forcer ni aller à contre-courant.

Chaque phase m’invite à une posture intérieure différente :

  • Décider/initier: quand l’élan appelle.

  • Avoir foi/apprécier : traverser l’inconnu avec joie.

  • Lâcher/discerner : accueillir, ressentir, maîtriser les émotions.

  • Servir/s’unir : s’élever et s’enraciner.

  • Recevoir/intégrer : se reposer, s’aligner quand le cycle s’achève.

C’est une analogie vivante avec ma propre existence et donc un véritable guide initiatique, une clé universelle d’évolution de l’être.

 

Ce que cette méditation a révélé dépasse l’expérience personnelle. Elle a transmis une loi naturelle de transformation, un mouvement que chaque être humain traverse à sa manière.

 

La vie ne progresse pas de manière linéaire, mais par vagues successives d’expansion, de traversée, d’intégration et de repos.


Les guides me précisent ici que ces étapes ne sont pas chronologiques, je ne dois pas forcément commencer par la 1 et finir par la 5 mais je dois vivre pleinement chacune d’entre elles pour chacun de mes cycles. 


CONCLUSION

L’accomplissement intérieur

 

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La vision de l’agriculteur est venue à moi en repensant à cette méditation.

 

La première étape, comprendre et décider, se manifeste lorsque l’agriculteur laboure la terre et sème ses graines. Il agit, pose l’intention, choisit le moment juste pour initier le mouvement. De la même manière, je prépare mon terrain intérieur : je clarifie mes idées, je me mets en action et je décide d’avancer.


Vient ensuite la foi et la confiance face à l’inconnu. Une fois les graines semées, l’agriculteur ne peut que patienter. Il ignore encore ce qui germera, ni quand. Pourtant, il garde confiance : il sait que la Vie fera son œuvre. C’est une étape d’abandon, d’accueil du mystère, où la foi remplace la peur du vide.

 

La troisième étape, le lâcher-prise et le discernement, s’exprime pendant que la terre, la pluie et le soleil accomplissent le plus grand travail. Sous la surface, la transformation agit en silence. L’agriculteur ne contrôle plus rien : il doit lâcher, faire confiance, accepter que l’essentiel se passe à l’intérieur, dans l’invisible. C’est le moment où je laisse les choses se transformer sans résistance, où je reconnais que tout ne dépend pas de moi. Je surfe sur la vague des émotions avec maitrise.

 

Puis vient le ressenti et la guidance, quatrième étape. Les premières pousses émergent, fragiles et pleines de promesses. L’agriculteur observe, arrose, protège, accompagne la vie qui s’élève. Il agit avec douceur et discernement, en suivant le rythme de la nature. De la même manière, je ressens, j’écoute mes élans, je suis la lumière sans m’y perdre. J’apprends à servir, à rester ancré(e) tout en m’élevant.

 

Enfin arrive le repos. C’est la cinquième étape : recevoir et intégrer. L’abondance se manifeste, fruit du travail, de la foi et de la patience. L’agriculteur s’active pour récolter les fruits de son labeur, mais ce n’est plus sensé être un effort : c’est une célébration. Il doit agir dans la gratitude, en harmonie avec le rythme de la Vie. De la même manière, je récolte les fruits de mes transformations. J’intègre, je remercie, je me repose dans la paix du cœur. Je laisse la Vie, le Divin, la Lumière faire et éclore ce qui doit naître en moi. Je me prépare à un nouveau cycle.

 

À travers cette image simple, je comprends que mon évolution intérieure suit les mêmes lois que la nature : préparer, semer, attendre, accueillir, récolter.

Chaque étape demande une posture, de se positionner : agir, croire, discerner, lâcher, donner, recevoir. Cela s’enchaîne comme les saisons d’un grand cycle initiatique.

 

Et au cœur de ce cycle, une évidence s’impose :

Tout est juste. Tout est cyclique. Et chaque cycle me ramène un peu plus près de mon Essence, là où l’Être et la Vie ne font plus qu’un.


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