JE ME LIBÈRE DE L'ADDICTION AUX RÉSULTATS - Le piège doré de la réussite
- Sabby Energie
- 11 juin
- 28 min de lecture

Dans notre société, on valorise le faire plus que l'être. Depuis l'école jusqu'à nos métiers, tout est pensé pour nous pousser à produire, à performer, à réussir. Ce système peut nous motiver, nous stimuler... mais cela nous enferme aussi dans une logique qui épuise. Le mental prend ainsi le dessus sur l’intuition et notre besoin de contrôle atteint son apogée.
Comment sortir de cette cadence infernale quand tout nous y encourage (modèle sociétal, pression de notre entreprise, croyances limitantes, culture …) ?
et également comment en prendre conscience quand tout nous réussit et que nous ne sommes pas conscients d’être piégés et coincés dans ce système ?
En effet, quand les résultats sourient, que les promotions s’enchaînent, et que notre entourage nous envie, le piège est d’autant plus invisible qu’il est doré.
Et malheureusement, quand la reconnaissance extérieure devient mon carburant, je cours après une satisfaction qui ne dure pas. Je deviens un hamster dans sa roue : plus je cours vers la récompense, plus elle s’éloigne et plus j’oublie de respirer.
Je vis dans l'attente d'une récompense, au lieu de savourer l'élan qui m'habite.
1. Le piège invisible
Derrière l'envie de bien faire se cache souvent une vieille croyance :
« Si je réussis, j’ai de la valeur. Sinon, je ne vaux rien. Je dois donc prouver ma valeur. Prouver que je suis à la hauteur, que je mérite d’exister, que je suis utile … »
À cela s’ajoute une série de conditionnements transmis consciemment ou non, comme :
Si je réussis extérieurement, je dois recevoir une récompense,
Je n’ai rien sans rien,
Il faut travailler dure pour réussir,
Le monde appartient à ceux qui se lève tôt
et tout un tas d’autre formulation qui sont autant de croyances limitantes et bloquantes quand on en devient dépendant
Peu à peu, je me conditionne ainsi à attendre une récompense pour me sentir digne ! Et cela me déconnecte de ma joie naturelle. Car j'attends que cette récompense soit visible, concrète et rapide.
Ce conditionnement s’installe dans de nombreux domaines :
Au niveau de mon travail :
Je m'investis corps et âme, mais je ne me sens légitime qu'en cas de promotion, de bonus, de bonnes nouvelles, de ventes ...
Je fournis des efforts considérables, mais un simple manque de reconnaissance verbale de mon supérieur peut anéantir ma motivation.
Je suis médecin urgentiste. Je sauve des vies, mais je ne me sens valable que si je cumule les gardes. Quand un collègue est complimenté pour son diagnostic, je rumine en me disant que je ne fais pas assez.
Je suis artiste peintre. Je partage mes œuvres sur Iles réseaux, mais si un post n’a pas assez de likes, je remets en question mon talent. Pourtant, quand je peignais sans être connu, je ressentais une joie pure.
Je confonds parfois reconnaissance humaine et matérielle et validation intérieure. Or, tout ce qui vient de l’extérieur est éphémère si je ne me reconnais pas d’abord de l’intérieur.
Au niveau relationnel :
Je donne de mon temps, j’écoute, je soutiens… mais j’espère qu’on me rende la pareille ou qu’on me remercie. Ou je pense le faire sans condition mais je suis déçu(e) si un jour je suis dans le besoin et que je n’ai rien en retour de ceux à qui j’ai tant donné
Je fais attention à l’autre… mais je suis blessé(e) s’il/elle ne répond pas selon mes attentes. J’espère être aimé(e) et reconnu(e) … !
Je suis bénévole dans une association. Je donne mon temps aux sans-abris, mais je suis frustrée quand l'association ne me remercie pas. Je réalise que j’attendais une gratitude qui valide mon altruisme.
Au niveau de la parentalité
Je suis parent de trois enfants. Je m’épuise à organiser des activités pour eux, mais quand ils préfèrent jouer librement, je me sens inutile. Leur bonheur naturel me montre que je confonds "être un bon parent" et "faire des preuves".
Au niveau de ma vie spirituelle
Je fais des rituels, je médite… mais j’attends des “résultats” visibles : plus de paix, des signes. Ce n’est jamais assez !
J’étudie, je travaille sur moi… mais je veux voir que j’avance. Je manque de patience et de résilience. Or, l’évolution intérieure est souvent invisible, douce, mais profonde. Elle se ressent plus qu’elle ne se voit.
Au niveau du développement personnel
Je fais du sport, je mange sainement… mais je ne me sens fier(e) de moi que si mon corps change visiblement.
Je travaille sur mes émotions… mais je suis frustré(e) si je ne me sens pas “aligné(e)” à chaque instant. Pourtant, je dois comprendre que les aléas sont normaux. C'est grâce à cela que je peux m'améliorer, m'ajuster et véritablement évoluer.
On voit bien derrière ces exemples que l’on a souvent tendance à confondre satisfaction extérieure et plénitude intérieure. Mon bien-être ne devrait pas dépendre des retours ou validations externes, mais de ma capacité à rester aligné(e) avec mon essence, moment après moment. Parfois, je m’attache à la forme, au résultat visible, au lieu de me relier à ce qui se transforme en profondeur en moi.
L’extérieure ne doit pas conditionner mon état et mon bien-être intérieur. Je dois être en mesure de reconnaitre moi-même mes actions et de les mesurer avec bienveillance à la hauteur de mon implication. Cette implication doit être intuitive et non contrôlée dans le but d’obtenir. Je dois savoir et ressentir que mon bien-être dépend de comment j’arrive à être aligné(e), seconde après seconde avec ce qui m’anime et me fait du bien. Et de surcroit, à savoir m'ajuster si je ressens qu'une situation ne me fait pas du bien. Ce ressenti je le cultive. De plus, je dois faire preuve de compassion lorsqu’il m’arrive de perdre pied. Je sais m’observer, être humble et être au service de mon Moi supérieur.
Une question se pose alors:
Comment rester dans cette vibration, lorsque la société m’encourage davantage à contrôler qu’à ressentir, et à produire plutôt qu’à vibrer ce qui est juste pour moi ?
2. La dictature du mental

Aujourd’hui, je remarque à quel point le mental prend souvent trop de place dans ma façon de fonctionner.
Quand il prend le dessus, qu’il s’allie au contrôle, je me rends compte qu’il me pousse à :
Toujours en faire plus
Évaluer ma valeur selon ce que je produis
Me juger dès que je ralentis
alimenter ma culpabilité, ma frustration et mes peurs
Et ce que je peux ressentir alors, c’est :
Une fatigue chronique
Une perte de sens
Une insatisfaction, même quand tout “va bien”
Des émotions de plus en plus instables
Des satisfactions éphémères, une fierté passagère, une perte d’estime de moi, de la culpabilité, de la pression, de la désillusion...
On ne m’a pas appris à m’écouter pleinement, encore moins à m’observer avec douceur, ni à lâcher le contrôle pour faire confiance à mes ressentis, à ma perception, à mon corps – ce merveilleux guide souvent oublié et mis de côté.
Ces incohérences se cachent dans la vie quotidienne de chacun. Par exemple, certains peuvent se dire :
Je médite 1h par jour pour progresser mais quand je rate une session, je m’en veux. Pourtant, je continue malgré que mon professeur me rappelle que la méditation n’a pas de but à atteindre.
Je cours 10 km par semaine pour dépasser mes limites depuis 2 ans. Mais un jour, blessé(e), je décide de marcher en forêt. Je découvre aujourd'hui que la lenteur me connecte mieux à mon corps que la performance recherchée lorsque je cours.
L'égo peut en effet être obstiné et fier, il adore mesurer, comparer, anticiper. Mais il oublie l'essentiel : la paix.
Je peux tout à fait vivre aligné(e) avec mon intuition, même si mon environnement ne me semble pas, en surface, lui laisser beaucoup de place.
Si l'on prend l'exemple de la routine au travail, il peut me sembler difficile de me laisser porter par l'intuition car cette dernière me demande de me laisser guider sans savoir où ni pourquoi je dois faire telle chose ou aller à tel endroit. Ma journée est souvent planifiée par des objectifs, des tâches ou des rdv qui remplissent bien mon agenda. Je peux avoir la croyance que c’est bien plus difficile d'écouter son intuition que pour celui ou celle qui choisit de quitter son emploi pour suivre sa passion. Cette voie me semble facilitée pour être plus intuitive. Pourtant, en réalité, cela ne garantit en rien une réelle écoute intérieure.
Beaucoup de personnes qui changent de voie pour « vivre de leur intuition » tombent parfois dans leurs vieux schémas de contrôle, pensant qu’il faudrait faire ceci pour obtenir cela, suivre tel modèle pour réussir, sécuriser l’argent, la reconnaissance, l’avenir…. Et dans cette course, elles ne se laissent pas tranquilles. (Pour aller plus loin, voir le post VAINCRE LA PENSÉE : « JE FAIS TOUT POUR Y ARRIVER, MAIS ÇA NE MARCHE PAS »)
L'intuition ne se suit pas sous condition, mais bien dès maintenant et peu importe ma situation. C'est seulement ainsi que je pourrai me libérer de mes dépendances et de mes chaînes ! Je dois donc apprendre à m’écouter sans attente. À suivre mon intuition non pas pour briller ou obtenir, mais pour me relier à plus grand que moi. C’est ainsi que mes perceptions s’affinent, que mes ressentis deviennent plus subtils, et que mes capacités extra-sensorielles s’éveillent.
Mais elles ne sont pas là pour faire la démonstration d’un don. Elles sont là pour me guider humblement au quotidien. Elles ne sont pas là non plus pour me distinguer de l’autre, ni attirer plus d’admiration. Elles existent juste pour me rappeler qui je suis vraiment, afin d'avancer dans la justesse dans ce lien sacré à moi-même.
Alors je reviens à moi.
Je reviens à l’écoute.
Je choisis la simplicité du cœur plutôt que les exigences de l’ego.
Je choisis la paix plutôt que la performance.
Je me rappelle que je n’ai rien à prouver, juste à vibrer ce que je suis.
3. Faire autant… pourquoi pas : mais autrement !!
Un cercle vicieux peut s’installer dans cette course à la performance et aux résultats.
Quand je sens que mon mode de vie ne me convient plus, je suis déjà dans une approche de compréhension que quelque chose ne va pas.
Pour autant, se débarrasser de mes vieilles habitudes reste difficile et complexe.
Et si tout me réussit, c’est plus sournois, car je ne me rends pas compte que je mentalise trop, et à quel point le contrôle guide mes pas !
Je peux le voir en partie, mais je peux ne pas avoir conscience de la dépendance qui se cache derrière tout ce système qui me structure.
Je ne peux pas voir non plus comment il m’impacte au quotidien dans tous les domaines de ma vie. Ce mécanisme agit dans l’ombre, se répercute et se propage comme un virus invisible, un champignon ou une bactérie dans le corps, puisqu'il se répand lentement mais sûrement.
Cela se manifeste sournoisement dans mon quotidien et par des formes très diverses :
Dans le travail : je ressens de l’agacement face à des demandes extérieures, alors que je continue de chercher la perfection dans mes tâches. Par exemple, je suis chef de projet : je crois bien faire en planifiant chaque minute. Un burn-out me force à lâcher prise. Dorénavant je priorise 3 tâches essentielles par jour et paradoxalement, je suis plus efficace.
Dans mon foyer : je veux bien faire, mais je m’épuise à vouloir tout prévoir, tout anticiper, sans laisser place à l’imprévu, ou en ne déléguant jamais à mon/ma partenaire car je considère que c’est mal fait sinon ! Je ne me rends pas compte que je m'épuise selon ma propre volonté et que la perfection est une question de point de vue.
Dans le couple : je peux être dans une attente silencieuse de reconnaissance, et m’agacer que l’autre ne perçoive pas tout ce que je porte. Par exemple, je cuisine des repas qui me prennent à chaque fois beaucoup de temps. Auparavant, j'espérais des compliments de mon conjoint sur ma cuisine et quand il ne remarquait pas mes efforts, je m’énervais sans raisons. Aujourd’hui, je cuisine de grands plats quand j’en ai envie. Le reste du temps, je fais simple et cela me facilité la vie. Notre complicité s’est approfondie.
Dans ma vie intérieure : je peux croire que je lâche prise, alors qu’en réalité je cherche encore à “bien faire”, même en méditant, en priant ou en prenant soin de moi.

Et pourtant…
J’ai en moi les ressources pour m’en libérer.
Mais cela demande de la volonté, de l’honnêteté et du courage.
Car tant que je n’en prends pas pleinement conscience, il sera difficile de m’en défaire.
Et c'est ainsi que la Vie, l’Univers, Dieu (peu importe comment on le nomme selon nos croyances), m’envoie des rappels pour m'aider à m'aligner. Encore et encore, autant de fois que nécessaire si je m'égare. A travers des épreuves, il me donne l'opportunité de revenir sur le bon chemin, le Mien, pas celui d'un autre, celui qui m'est destiné ! La difficulté n'est pas synonyme de souffrances, mais est plutôt une chance de pouvoir m'ajuster. Et tout ceci dans le but de retrouver mon essence, ce qui me fait du bien et m'anime réellement.
Et si certains schémas intérieurs sont défaillants, la Vie me le reflétera à travers des événements ou des relations comme par exemple, dans le cadre du travail :
Des objectifs toujours plus exigeants,
Un supérieur qui en demande toujours plus,
Un collègue qui reçoit la reconnaissance que j’espérais
Un acquis qui m'est retiré injustement ...
Cela peut engendrer chez moi le besoin de contrôler encore plus.
Et si je ne vois pas la spirale dans laquelle je me trouve, je risque de croire que la solution est d’en “faire toujours plus”.
C’est aussi ce que l'on appelle la loi de réciprocité : car j’attire toujours à moi ce que je vibre. Autrement dit, si mes croyances me limitent, j'attirerai des situations toujours plus emprisonnantes et bloquantes. Mon état d'esprit doit devenir un vecteur - pour que l'extérieur, ce que je vis, reflète pleinement qui je suis réellement : selon les plans de mon Moi supérieur !
Et ce n’est pas la quantité qui m’apportera la paix. Ce n’est pas la réussite extérieure qui m’apaisera durablement. Il est essentiel que je prenne le temps d’identifier mes vrais besoins. Je cherche comment les honorer, même dans un rythme effréné. Je crée de l’espace pour me déconnecter du bruit, afin de mieux me reconnecter à moi-même.
La véritable paix est présente, intérieure, quoi qu’il arrive en dehors de moi. Je dois la cultiver, par mon état d’esprit, mon ancrage au présent, ma foi en quelque chose de plus grand, mon humilité, et ma capacité à m’observer sans me juger.
Je choisis d’Être plutôt que de faire !
Je n’ai pas besoin de tout arrêter pour être en paix.
Parfois, ce n’est pas l’action elle-même qui m’épuise, c’est l’état d’esprit avec lequel je l’aborde. Je peux aimer mon métier, être engagé(e) dans mon foyer, faire beaucoup dans tous les domaines de ma vie… Mais si mon mental reste en vigilance constante, si je prévois, que je liste mes tâches à accomplir et anticipe sans cesse, je garde en moi une tension invisible.
Je crois me décharger en écrivant des listes, en “planifiant pour mieux gérer”, en étant en réflexion constante. Mais souvent, je me piège dans une nouvelle injonction : faire tout ce qui est sur ma liste ou dans ma tête.
Et quand les imprévus arrivent, comme toujours, je peux culpabiliser, m’agacer, me sentir en retard. Mon mental reste constamment en alerte et cette tension invisible m’habite alors. Je suis ainsi piégé(e) dans l’illusion du contrôle.
Par exemple, toujours dans le cadre professionnel : je peux croire lâcher prise parce que je me dis :
“Je ne travaille pas après 19h.”
Mais si mon mental reste actif toute la soirée, à ressasser, à penser au lendemain, je n’ai pas vraiment décroché.
Le stress est toujours là et le piège persiste même quand on croit avoir changé. Il est juste déguisé en bonne organisation, en bonne pensée bien convaincante.
Et cette tension, je peux la voir partout. Elle ne fait pas de distinction, je la retrouve chez un parent dévoué, un(e) thérapeute passionné(e), un cadre ambitieux ou une âme en quête de lumière… Et cette performance ne disparaît pas toujours : elle se transforme, se faufile, se camoufle. Elle prend un autre visage — plus subtil, plus doux en apparence, mais tout aussi contrôlant. Voici quelques visages qu’elle peut prendre :
Mon collègue dit : 'Je ne travaille plus le week-end, je suis en mode slow life. Pourtant, il vérifie ses mails à 22h et justifie : "C’est pour dégager du temps demain." Son corps reste tendu, ses nuits courtes. Il ne voit pas que le contrôle a juste changé de forme.
Je fais du yoga pour me détendre, mais je m’impose des postures parfaites. Si je n’y arrive pas, je me sens nulle. Mais un jour je me dis : '"Tu pratiques pour qui ? Pour toi ou pour ton ego ?"
Mon père a quitté son emploi stressant… pour s’inscrire à 10 activités. Il se dit : "Enfin, je profite !" Mais il s’épuise à courir entre le tennis et les voyages organisés. Il a remplacé un cadre par un autre.
Je ne veux pas être un parent autoritaire, alors je laisse mon enfant choisir tout… mais je stresse s’il ne fait pas les bons choix (ceux que j’aurais faits). Ma peur du contrôle crée un contrôle invisible.
C’est là que je peux amorcer un vrai changement intérieur :
Remplacer la pression par la présence
Faire moins de listes, mais plus de choix conscients
Accepter de ne pas tout finir, et être en paix avec ça
Me déconnecter vraiment : éteindre mon téléphone, activer le mode avion, me créer un sas, un espace rien qu'à moi
Faire preuve d'humilité : accepter de ne pas tout savoir et s'en remettre à plus grand que soi : prier, demander de l'aide, donner ses fardeaux par exemple aux êtres de lumière capables de les transcender
Accepter ce qui est comme quelque chose de juste même si les faits paraissent tout autre : je ne suis que sur un plan d'existence parmi tant d'autres. le plan physique ne me permet d'avoir tout les tenants et les aboutissements d'une situation.
Et cela vaut dans tous les domaines :
Dans la parentalité : je peux être là pour mes enfants sans chercher à tout contrôler ni tout optimiser
ex. : les laisser jouer librement sans chercher à structurer chaque moment ; accueillir leurs émotions sans vouloir les apaiser dans la seconde qui suit. Mais plutôt les accompagner dans cet apprentis-sage en montrant l'exemple
Dans le couple : je peux aimer sans attendre que tout soit fluide, parfait ou reconnu
ex. : offrir un moment d’écoute sans attendre de retour immédiat, accepter qu’on ne soit pas toujours sur la même longueur d’onde)
Dans ma spiritualité : je peux pratiquer avec sincérité sans me juger à chaque “pause” ou “oubli”
ex. : ne pas culpabiliser si je ne médite pas tous les jours ; ne pas chercher à “faire bien” , mais juste vivre
Ce n’est pas tant le faire qui épuise.
C’est ce mental qui ne s’arrête jamais.
Alors je choisis, doucement, de l’apaiser.
De me libérer de la pression constante.
Et de revenir à moi, encore et encore.
4. Je suis déjà complèt(e)
Je dois me rappeler que quoi que je fasse, et quoi que nous fassions tous les uns envers les autres, c’est toujours dans l’élan conscient ou non de chercher un bonheur durable.
Et quand je prends du recul, je peux me poser cette question :
Qui, en conscience, choisirait vraiment… un bonheur éphémère, fragile, qu’il faut sans cesse mériter, gagner, poursuivre — plutôt qu’un bonheur profond, stable, déjà en soi, et qui ne demande qu’à être reconnu, réveillé, éveillé ?

Les sages nous le rappellent :
la paix ne vient pas de ce que j’ai, mais de ce que je suis.
Elle émerge quand je m’autorise à ralentir, à respirer, à me reconnaître tel(le) que je suis, sans masque, sans lutte.
Je n’ai pas à m’épuiser pour mériter l’amour, la joie ou le repos. Ces trésors sont déjà là, en moi, disponibles à l’instant où je cesse de courir.
"Le bonheur n'est pas à chercher, il est là quand la recherche cesse." — Krishnamurti
5. Un regard sur mes habitudes
Pour cela je dois m’observer, continuellement, sans jugement. Cela doit devenir une habitude, une posture intérieure. Je dois apprendre à me projeter hors de mon personnage et à voir à travers l’œil de l’Esprit, de façon objective. Cela ne doit pas être contrôlé, mais venir d’un engagement profond, d’une volonté de réellement retrouver une paix intérieure. Si je me force à m’observer avec un jugement critique et sévère cela ne vaut rien, alors oui, je dois faire un effort, mais un effort suivi de bienveillance, de compassion, d'humilité, et sans jugement. Mon effort ainsi devient une ouverture.
De plus j’apprends à me poser les bonnes questions :
Est-ce que je fais les choses pour prouver... ou pour partager ?
Est-ce que j'agis pour recevoir ou parce que cela me nourrit intérieurement car j’aime ce que je fais ?
Si je n'obtenais aucune récompense, aucun retours, est-ce que je continuerais ?
Ai-je besoin que l’on me dise que c’est bien pour me sentir bien ? Et si je ne reçois rien… suis-je capable de me donner à moi-même cette reconnaissance ?
Si j’avais tout, là tout de suite, l’abondance financière, le succès, la sécurité, qu’est-ce que je choisirai de faire sur du long terme ? Et alors, pourquoi attendre pour le faire ?
Parce qu’avec des "si" je ne fais rien et je reste dans l’attente que les choses arrivent. "Sous condition" je n’obtiendrai jamais rien, à part une profonde frustration !
C’est la vibration que je cultive aujourd’hui qui attire mon futur.
Si j’attends d’être riche pour aider, je reste dans la vibration du manque.
Mais si je donne dès maintenant, à ma mesure, avec le cœur, je me place déjà dans la fréquence du don. Et c’est cette vibration-là qui appelle le retour, l’abondance, l’alignement.
Je découvre alors que l'action intuitive, connectée à mon cœur, vaut mieux que mille efforts calculés.
6. Comment je me libère de cette dépendance ?
Je choisis parfois de faire moins, mais avec plus de conscience.
Je ne cherche pas à tout faire, à tout prix. Je choisis de ralentir. Je fais une seule chose à la fois. Je cuisine sans penser au ménage. Je joue avec mon enfant sans répondre aux messages. Je respire avant d’agir. Et ce simple changement transforme tout.
Peut-être aurai-je l'impression, au début, de faire moins. Mais en réalité, je fais mieux. Avec plus de présence, plus de conscience, plus de résultats. La qualité commence à prendre le pas sur la quantité. Je cesse de courir vers l’extérieur pour prouver. Je me recentre, je m’aligne.
Car mes vrais résultats sont d’abord intérieurs : une paix retrouvée, une joie simple, une énergie plus juste. Et si, en moi, tout cela vibre, alors l’extérieur ne peut que s’en faire l’écho. Oui, lorsque je suis alignée, l’abondance vient naturellement. Elle m’accompagne, non pour me gonfler d’orgueil, mais pour me soutenir dans l’exécution de mes idées, même les plus modestes.
Car ce qui naît d’un don véritable, d’un élan sincère, porte en lui une puissance bien plus grande que tous les efforts dictés par l’ego. Ce que je reçois alors en retour dépasse largement ce que j’aurais pu forcer, espérer ou calculer.
Je choisis la présence, plutôt que le contrôle.

Quand je suis dans le contrôle, je mentalise trop : je veux que ce soit parfait, je veux tout anticiper.
Mais quand je suis dans la présence, je fais ce que j’ai à faire… avec joie, paix, et ouverture. Je suis là, vraiment là. Et ça me nourrit.
Même si extérieurement je fais la même chose, intérieurement je me sens différent(e).
Je pense moins, je suis dans l’instant, donc je peux faire autant mais avec un bon état d’esprit. Et cela change tout !
J’apprends à m’arrêter sans culpabilité.
Si je suis fatigué(e), je fais une pause. Si j’ai besoin de silence, je me retire. Même dix minutes dans ma chambre, ou dans un coin isolé, sans bruit, peuvent tout changer. Et je m’autorise à le faire sans me juger, dès que j'en ai l'occasion. Je prends conscience que ces moments que je m'accorde me permettent de recharger mes batterie. Je fais le plein d'énergie pour l'utiliser ensuite à bon escient. Chaque chose en son temps ! Il y'a un temps pour tout. Semer dans la paix, c'est récolter dans l'abondance.
« La nature ne se presse pas, pourtant tout est accompli. » — Lao Tseu
Je reconnais que je peux être heureux(se) même si personne ne le voit
Je n’ai pas besoin de publier ma joie pour qu’elle existe. Elle vit en moi, pleinement, même si personne ne la voit. Je peux danser dans mon salon, pleurer de gratitude sous la douche, sourire seule en regardant le ciel… Ces moments d’émerveillement ne perdent rien de leur beauté parce qu’ils sont vécus en silence. Le bonheur n’a pas besoin de spectateurs pour être réel. Il n’est pas là pour être validé. Il est là pour être ressenti.
Bien sûr, je peux le partager, l’exprimer, l’offrir au monde. Mais je le fais alors non pas pour combler un vide, ou obtenir une reconnaissance extérieure… Je le fais parce que l’élan est juste. Parce que mon âme y trouve un appel sincère, un écho, peut-être même un service.
Je veille à ne pas confondre l’élan du cœur avec l’appel du manque. Je veille à discerner mes désirs d’ego, qui cherchent parfois l’attention ou la validation, des mouvements profonds de mon être, ceux qui naissent du trop-plein, et non du manque.
Ma joie est sacrée.
Elle n’a pas besoin de vitrine pour exister. Elle devient alors un feu doux, stable, discret, mais profondément vivant. Et quand je choisis de la montrer, c'est par amour, et non par besoin.
Et si je me sens dépassé(e), pris(e) dans une spirale…
Je demande de l’aide. Je prie, même quelques mots sincères suffisent. Je respire profondément et je m’accorde du silence. Je m’ouvre à plus grand que moi pour me rappeler que je ne suis pas seul(e) et que je suis guidé(e) et accompagné(e) en permanence.
Mais je sais aussi que pour recevoir de l’aide, je dois être ouvert(e) et réceptif(ve). L’univers, dieu, les êtres de lumière ne peuvent pas m’aider si je ne leur laisse pas la place pour le faire. De la même manière qu’un ami ne peut m’aider si je ne le lui demande pas de l'aide ni ne lui communique mon besoin.
L’univers ne force jamais une porte fermée. Même la lumière divine attend patiemment que je lui laisse un passage. C’est pourquoi je crée de l’espace : dans mon esprit, dans mon cœur, dans mes journées. Je m’autorise à ralentir. Je communique mes besoins, même en silence. Je tends une main invisible.
Comme Jésus l’a enseigné :
« Demandez, et l’on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et l’on vous ouvrira. »— Matthieu 7:7
Ce n’est pas un vœu magique, c’est un appel à l’engagement intérieur. Pour recevoir, il faut oser reconnaître notre besoin. Pour trouver, il faut accepter d’être en chemin. Pour que la porte s’ouvre, il faut avoir le courage de la frapper.
Et dans cette confiance, je me recentre.
Alors, je choisis de ne plus chercher la réussite comme un absolu.
Je choisis la reliance. La paix. Et dans cette paix, tout ce dont j’ai besoin vient à moi, en son temps. Pas toujours comme je l’imagine… mais toujours comme mon âme le réclame.
"Le succès est un sous-produit. Le but, c'est la présence." — Eckhart Tolle
"L'activité est noble quand elle sert, mais elle devient dangereuse quand elle dévore la paix." — Paramahansa Yogananda
Se détacher de l’attente du résultat
Quand j’agis en espérant un résultat, je reste accroché(e) à une forme :
Je poste un contenu pour avoir des likes.
J’aide quelqu’un en espérant qu’on me remercie.
Je travaille dur dans l’attente d’une récompense.
Et si ce que j’attends ne vient pas, je me décourage.
Et si cela ne vient pas, je me sens vidé(e), frustré(e), découragé(e).
Et si ça vient… je veux déjà autre chose.
Je suis une boucle : je cours vers l’après, vers un ailleurs… Je vis sous condition.
Mais si j’agis par alignement et par amour, alors je peux ressentir la plénitude maintenant, non pas en fonction de ce que j’obtiens, mais parce que je suis aligné(e) avec ce que je vis. Je fais ce que j’ai à faire parce que cela me semble juste, vrai, vivant.
je ne projette ni n'espère plus rien, que ce soit positif ou négatif et ainsi j'accepte ce qui est ! Je retrouve une paix que rien ne peut conditionner. C’est cela, le véritable détachement : non pas l’indifférence, mais la liberté d’aimer, d’agir, de créer… sans attente.
Quand je suis dans ma voie du cœur, je le sens.
Même si les résultats ne sont pas immédiats ou visibles, je ressens que je suis à ma place. Je ressens une paix, une joie tranquille. Je fais confiance à l’invisible. Je lâche prise sur ce que j’imaginais. Je n’ai pas besoin de preuves pour savoir que je suis aligné(e). Et cette confiance m’apporte plus que ce que j'espérais. Elle m'offre une paix profonde, plus de présence, et un profond alignement.
Alors, je suis déjà récompensé(e) intérieurement. Même si cela ne se manifeste pas comme je l’imaginais, je sens que je suis guidé(e), que quelque chose de plus vaste œuvre à travers moi. Je lâche prise sur la forme. Cette foi intérieure nourrit une abondance plus vaste : de calme, de lucidité, d’amour, de clarté. Une richesse qui ne s’achète pas, mais qui se ressent.
“Celui qui sait se contenter est toujours heureux.” — Lao Tseu
“Le moment présent est tout ce que vous avez.” — Eckhart Tolle
Je comprends que ma foi peut être mise à l’épreuve.
Pour aller plus loin, voir le post L'ÉPREUVE, SYNONYME DE SOUFFRANCE ?

Combien d’histoires nous montrent que le miracle arrive au tout dernier moment ?
Je suis à découvert et une rentrée d’argent inattendue arrive.
Mon robot cuisine casse, je ne peux pas en racheter, et une amie m’offre le sien.
Je cherche un local depuis des mois, et quelqu’un m’en propose un au bon moment.
Mon dossier de prêt immobilier bloque, et à la dernière minute, tout est validé.
C’est l’intelligence de la Vie, quand je me mets en accord avec elle. Pour autant, je ne dois pas attendre la limite pour mettre en action ma foi. Car même si la Vie peut me tester, je peux faire en sorte qu'elle n'ait plus besoin à le faire. Et cela, en étant dès à présent aligné(e) avec mes choix de cœur, non plus dictés par la peur, l’attente ou le manque, mais par une présence authentique à mes besoins, mes élans profonds et mes intuitions inspirées. .
Je reconnais que ma pensée, mon énergie, mes décisions ont un pouvoir créateur. Et lorsque je m’aligne avec mon âme, elle-même connectée au plan divin, alors la vie coopère avec grâce. Je n'ai plus besoin d'être testé(e) !
En résumé : mes clés pour lâcher le contrôle et nourrir ma foi
L’acceptation
J’accepte que tout ne se passe pas comme prévu.
J’accepte l’imprévu, la lenteur, même la NON-récompense.
J’accepte que je ne contrôle pas tout.
J’accepte ne pas tout savoir, et qu’il y’a une force supérieure qui elle sait mieux que moi
La satisfaction
Je me satisfais du résultat, quel qu’il soit, car je sais que j’ai fait de mon mieux sans m’oublier.
L’écoute
J’écoute mes besoins, mes ressentis, mon intuition.
Si mon corps me dit stop, je l’écoute.
Si mon cœur dit non, je l’honore.
Je fais ou je ne fais pas, sans me juger.
L’abandon et la foi
Je fais confiance à la Vie.
Je respecte mes réels besoins
Même quand le chemin est flou, bloquée ou fermée, je sais que je reçois ce dont j’ai vraiment besoin, même si ce n’est pas ce que j’imagine. Une porte fermée me ramène sur le droit chemin, celui de Moi-même.

la prière *
Je demande de l’aide avec sincérité
Je m’ouvre et je reste réceptif(ve) : l’univers ne peut intervenir si je ne crée pas d’espace pour cela.
Je laisse un passage à la lumière : l’aide divine ne force jamais, elle entre là où je l’invite.
* Prier, ce n’est pas appartenir à une religion.
C’est poser une intention sincère, parler avec le cœur, s’adresser à plus grand que soi.
C’est un droit universel, une connexion intérieure que chacun peut activer, croyant ou non.
7. Comment distinguer intuition et contrôle
Pour aller plus loin, Voir les Post RECONNAITRE L'ÉGO DE L'INTUITION, LÂCHER LE CONTRÔLE POUR S'OUVRIR AUX SOLUTIONS - le cas de Sophie
Il n’existe pas de chemin meilleur qu’un autre, seulement celui qui me ressemble. Et parfois, ce que je crois être de la rigueur ou de l’organisation est en réalité une peur déguisée. La vraie question n’est pas :
« Est-ce que c’est bien ou utile de faire ça ? », mais : « D’où est-ce que je le fais ? »
Est-ce que j’agis depuis une pression intérieure ? Ou depuis un élan spontané ?
Est-ce que je veux tout contrôler… ou est-ce que je me laisse guider ?
Le contrôle, c’est quand je cherche à sécuriser le futur par peur du vide.
L’intuition, c’est quand je suis pleinement en lien avec le présent : que je laisse la Vie me souffler LA direction.
Je peux l’expérimenter dans tous les domaines de ma vie :
Parentalité
Version contrôle
Je dois cuisiner les repas de la semaine ce dimanche. Si je ne le fais pas, je serai débordée(e). D'ailleurs, j'ai noté les menus sur un tableau.
→ Effet : je me sens fatigué(e) après avoir terminé mais « fière de moi ». Par contre, je ressens beaucoup de frustration quand mon enfant ne mange pas ce qui était prévu le mercredi.
Version intuition
Tiens, ce matin j'ai une énergie folle et l'envie de cuisiner. Je fais 2-3 plats en chantant, sans plan précis. Ça me détend !
→ Effet : Le mardi, quand le temps manque, on découvre avec gratitude mes plats ! Ma spontanéité devient grâce. Je ne me sens pas non plus frustrée s'ils ne sont pas mangés. Je trouve une solution et les congèle pour plus tard.
Travail
Version contrôle
Quand je remplis chaque case de mon agenda, j’ai l’impression d’être "efficace". Mais si un imprévu arrive, je me sens débordé(e), voire agressé(e) : le stress m’envahit et je peux vite paniquer et être nerveux(se) !
→ Effet : Sentiment permanent de courir après le temps.
Version intuition
Quand je laisse des espaces vides dans mon agenda sans me poser de question, j’écoute ce qui m’appelle vraiment. Ce matin par exemple, je sens que je dois d'abord appeler ce client plutôt que traiter les dossiers.
→ Effet : Le client me révèle une urgence : ma flexibilité m’a été d’une grande aide.
Spiritualité
Version contrôle
Quand je médite à heure fixe chaque matin, parce que "c’est bon pour moi", je finis par le faire mécaniquement même si je sens que ça m’aide. Mais je ne comprends pas pourquoi lorsque je rate un jour, je culpabilise. Je me force et ça peut vite me frustrer
→ Effet : ma pratique devient vite une obligation, une corvée. Ce n'est plus un plaisir.
Version intuition
Un matin, je sens plutôt l’envie de marcher. En silence, sans attente. Et c’est là, que surgit une idée claire, et évidente. Celle que j’attendais depuis des semaines ! je continue toutefois de me forcer à méditer car je sais que cela m’aide. Pour autant, je ne me sens jamais frustrée ni ne culpabilise car je sais m’écouter si l’intuition me dit autre chose une fois ou deux.
→ Effet : peu importe mes décisions, mon corps sait ce dont il a besoin. La méditation infuse naturellement ma vie. Contrairement à la version contrôlée les effets positives sont plus puissants, ils durent dans le temps ! je ne m’oblige pas, je m’adapte si besoin.
À chaque fois, l’action extérieure peut être la même, mais l’intention intérieure change tout. Deux personnes peuvent poser le même acte - cuisiner à l'avance, planifier la semaine, méditer 20 minutes - et pourtant, l'une s'enchaîne tandis que l'autre se libère. La différence ne réside pas dans l'action, mais dans la source qui l'anime : la peur ou la confiance, le vide à combler ou l’élan de faire.
Alors maintenant, je me pose cette question simple avant d’agir :
Est-ce que je fais cela par peur ? Ou par confiance ?
Est-ce que je cherche à combler un vide ? Ou est-ce que je réponds à un l’élan du moment ?
Le contrôle me contracte. Il me parle en langage de tensions, de règles, avec des "il faut, je dois, je n'ai pas le choix". Il me convainc toujours que j’ai choisi la meilleure option.
L’intuition, elle, me détend. Elle arrive comme une brise douce, une évidence joyeuse. Elle me parle au présent, sur l’instant avec un "tiens, et si… ? Je ne sais pas où je vais ni pourquoi mais je sais, je sens que je dois y aller ! J'apprends le pourquoi au fur et à mesure que j'avance !

Se forcer n’est pas toujours mauvais. La différence réside dans l’énergie derrière l’effort :
Le contrôle m’impose des règles rigides par peur (de l’échec, du jugement). Les effets sont négatifs : stress, frustration, épuisement.
La discipl(-e-)ine intuitive* m’engage par alignement. Malgré le mental qui peut parfois résister, les effets sont positifs : croissance, fluidité, joie profonde.
Quand je suis vraiment à l’écoute, je sais très bien faire la différence car l’une m’épuise tandis que l’autre m’allège. L’une me ferme alors que l’autre m’ouvre. L’une me fait forcer mais l’autre m’aligne. Et cela ça n’a pas de prix !
*La discipline ici est l'engagement intérieur d’un(e) disciple à suivre une voie juste et vivante, portée par le sens et la conscience, là où le contrôle cherche à forcer par peur, épuisant le corps et enfermant l’élan
Conclusion
La course à la performance est un sujet d’actualité brûlant.
Mais la liberté est dans l’instant, et non dans un futur idéalisé !
En effet, je peux reporter à plus tard, penser qu’en atteignant ou en ayant telle chose ce sera plus simple ou que je pourrais faire tellement plus, tellement mieux. Mais en réalité, il n’en est rien, je ne fais que reporter ce que je peux faire dès maintenant à plus tard.
Par exemple, combien d’entre nous repoussent l’instant présent au nom d’un futur hypothétique ?
L’entrepreneur qui se promet : « Je lâcherai après avoir fidélisé X clients… » puis double ses efforts. Le parent qui s’épuise à « tout préparer en avance pour plus tard » au lieu de jouer avec son enfant maintenant. La liberté, comme le bonheur, est un chemin, pas une destination.
La performance, on croit aussi souvent que c’est l’affaire des carriéristes ou des ultra-connectés. Mais elle s’infiltre partout, jusque dans nos moments les plus sincères, les plus intimes, les plus sacrés.
Elle se glisse dans la parentalité, le travail, les relations et jusque dans notre rapport à nous-mêmes. Elle s’habille de progrès, d’exigence, de conscience, parfois même de lumière. Mais elle nous vole l’instant. Elle nous coupe de notre essence.

Alors j’apprends à ne plus me demander :
“Suis-je en train de faire ce qu’il faut ?”
Mais plutôt : “Suis-je en train d’habiter pleinement ce que je vis ?”
Car il n’y a rien à atteindre. Il n’y a que des pas à faire. Des inspirations à écouter. Des élans à suivre. Je ne suis pas un projet à optimiser. Je suis un être vivant. Je n'ai plus besoin d'obtenir pour exister. Je ne suis pas une machine à résultat. Je suis une âme vivante, libre, digne, déjà complète.
Je peux continuer à réussir si je le souhaite... mais sans me perdre dans une course effrénée vide de sens. Je n'attends plus la récompense. Je savoure le chemin. Un même geste peut m’emprisonner ou me libérer. La clé n'est pas dans l'action, mais dans le souffle qui m'habite. Je choisis désormais de repérer ce qui, en moi, murmure « par peur et contrôle » ou « par amour et intuition ». Et dans cette vigilance tendre, je découvre que la vie n'est jamais à contrôler, seulement à vibrer !
« Je ne suis pas ici sur terre pour performer. Je suis ici pour vivre, expérimenter, pour aimer. Et cela suffit. Je choisis la liberté »
Pour aller plus loin :
Les conseils des guides à ce sujet :
" Ne vous souciez guère des apparences car comme l’expression le dit elles sont souvent trompeuses. Nous irons même plus loin en disant qu’elles sont TOUJOURS trompeuses. La seule et unique vérité qui existe et celle qui est intérieure à vous. C’est celle que vous vibrez et que vous savez au plus profond de vous être la plus juste.
Il y’a une différence entre :
Savoir et ressentir que c’est aligné, cohérent, vibrant, rempli d’amour et de clarté
et :
Savoir pour dominer, contrôler, asseoir son pouvoir et ressentir une satisfaction qui, dans tous les cas, sera éphémère via ce moyen.
Arrêter de courir pour obtenir des besoins illusoires. Nous comprenons qu’ils vous paraissent bien réels et que l’illusion est perturbante.
Mais ne vous méprenez pas :
Plus vous vous satisferez de basse vibration et plus vous en voudrez plus. Vous ne serez jamais satisfaits, perdant de plus en plus la voie de la complétude.
Ces basses vibrations sont tous vos attachements à la forme, tout ce qui vous rend addict ou dépendant quel qu’il soit.
N’oubliez pas cela :
Rien ne pourrait vous abaissez, à moins que vous y mettiez une importance tel que vous vous oubliez vous-même.
Posez-vous cette simple question :
Jusqu’où êtes-vous en train d’aller chaque jour, dans l’attente d’un simple retour à soi, à vous, à votre bien-être ?
Vous cherchez le gain pour obtenir le temps, des congés, des vacances, de quoi profiter durant ces moments. Vous cherchez de quoi briller, vous sentir mieux, à votre aise …
Sachez que cela s’acquiert par humilité, simplicité, cohérence.
Ne trouvez-vous pas étrange de devoir autant faire pour si peu, ou de devoir continuellement renouveler ce qui a été pour obtenir du gain ?
Sachez qu’en suivant la voie intérieure, il ne vous sera rien demandé de renouveler, mais simplement d’être, d’être qui vous êtes. Et les conditions pour l’obtenir ne seront pas de votre ressort, elles se mettront en place, sans que vous ayez à les contrôler. Vous n’aurez qu’à exécuter ce qui est de l’ordre de l’évidence, et vous n’aurez plus qu’à récolter. Récolter le fruit de vos actions.
Certes, des efforts il y’en aura, mais ces derniers auront du sens, ils seront justes, équilibrés et surtout remplis d’amour. Vous donnerez autant que vous mériterez et vous donnerez bien plus que ce que vous pouvez imaginer. Vous recevrez à la hauteur de votre engagement et l’amour rendu sera incommensurable, profond, intense.
Ne perdez pas votre temps mais utilisez le pour parfaire.
Le temps est votre présent,
Le temps est dans l’instant.
C’est là que vous exploiterez au mieux l’aspect unique et inégalable de votre être. Et c’est là que vous ressentirez l’unité qui vous relie tous.
Amen "
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