Nous sommes tous reliés
Par mon incarnation j’expérimente l’individualité. Toutefois, l’un de mes premiers objectifs est de me reconnecter à cette unicité qui nous relie tous.
Il s’agit de la source de lumière, le grand tout, de dieu (chacun le nomme différemment selon ses croyances), cette énergie pure qui nous renvoie à quelque chose de bien plus grand.
Cette source me permet entre autres de m’élever, de me nettoyer, de me guérir et d’aider l’autre à guérir, mais aussi de créer ma vie sur terre comme je le désire. Tout ceci dans le but d’accéder à plus de paix, d’amour, de bien-être.
Les personnes avec qui je vis ainsi que celles que je côtoie, voir même celles que je rencontre, ne sont pas sur mon chemin par hasard.
Un échange se fait automatiquement, aussi minime soit-il.
De par cette énergie qui nous relie, je suis identique à l’autre. (Je comprends la distinction entre le fait d’être égal à mon prochain, à travers cette énergie de lumière, et le fait d’être unique et différent de lui, par mon égo, ma personnalité que je suis venu(e) expérimenter sur terre). Comme je suis relié à tout ce qui existe et aux autres, j’ai donc tendance à reproduire les faits et gestes de l’autre par mimétisme. Les enfants le font d’ailleurs naturellement à leur plus jeune âge. Cela me rassure mais aussi me donne l’impression d’une appartenance. En même temps cela se fait de manière inconsciente.
Lorsque je fais tout l’inverse, voir que je déteste un comportement chez l’autre, cela met en lumière un point précis et important sur lequel il faut que je fixe mon attention chez moi.
Puisque j’ai toute cette lumière en moi tout comme mon prochain, et que tous nous nous incarnons dans le but :
§ D’expérimenter la matière, le temporel et l’individualité sur terre (par matière on entend le corps et donc notre individualité, mais aussi tout ce qui est palpable par le corps physique)
§ D’évoluer, de nettoyer, se nettoyer et faire avancer positivement les choses pour nous et autour de nous :
Pourquoi cette expérience de l’individualité m’amène-t-elle parfois à détester mon prochain ou à ressentir de la différence envers lui ?
L’égo est en parti acteur de ce genre de réflexion et sentiment. Il est donc important que je comprenne son rôle et que je sache m’affirmer face à lui tout en comprenant qu’il est une partie essentielle de moi, active dans un premier temps pour ma sécurité. Son objectif est en premier lieu de m’aider et me mettre en sécurité puis dans un second temps de m’aider à me distinguer, afin que je vois ma vraie valeur et ma magnificence.
Mais il existe aussi ce que l’on appelle « l’effet miroir ». En d’autres termes, « l’autre est le reflet de moi-même ».
Je peux me demander ‘Pourquoi l’autre est mon reflet’ ? puisque parfois, je ressens et je vois beaucoup de différences entre moi et d’autres personnes ? La réponse est car mon principal objectif en m’incarnant sur terre est d’évoluer et d’expérimenter ce que je ne pourrais pas vivre dans le monde invisible.
De plus, je reviens sur terre incarnations après incarnations pour dépasser ce que je n’ai pas réussi à dépasser dans mes vies précédentes.
Si cette individualité qui m’est propre n’était pas présente sur terre, nous serions tous des clones similaires et nous ne pourrions pas grandir, apprendre et évoluer dans cet objectif d’amour inconditionnel et universel. Nous n’aurions même pas la possibilité de corriger et grandir de nos erreurs
La complexité réside alors sur le fait qu’en réalité, nous sommes tous les mêmes malgré notre individualité par ce corps physique et par nos différentes expériences vécues. La question est donc de se demander ‘en quoi cette différence peut-elle m’aider à évoluer ?’
L’AUTRE ME RENVOIE UNE PART DE MOI-MÊME QUE J’AI À TRAVAILLER :
1. Accepter cette différence et cette expérience de l’individualité
J’ai décidé de la vivre en m’incarnant sur terre (dans le but de grandir). Il est important d’intégrer cela.
2. Voir que ce que je déteste chez l’autre me renvoie à une blessure non nettoyée et non mis en lumière chez moi (inconscient)
Ce que je juge négatif chez l’autre est souvent le reflet de ce que je vis difficilement sur le moment et qui peut me renvoyer également à mon passé (éducation, valeur, expérience, première impression …).
Le poids de mon éducation avec mes parents, à l’école ou de mes expériences vécues avec mes amis + le poids de la morale qui dit que ce n’est pas bien de faire, ou de penser telle ou telle chose, influe sur ma vie d’adulte et sur les choses que j’apprécie ou non.
Si j’étais en paix avec moi-même et mon passé, je ne m’attarderais pas sur les comportements d’autrui qui m’insupportent. Je n’y prêterais même pas attention car cela ne révèlerait pas d’émotions négatives de ma part.
Je dois alors élargir ma vision et me poser les bonnes questions dès que ce genre de ressentis arrive en moi. Ensuite je dois voir le positif dans le négatif et vice-versa. Ainsi, cela me permettra d’élargir ma perception sur les gens et sur les choses.
Ex : mon/ma conjoint(e) a tendance à ne pas prendre au sérieux ce que je peux dire. Du coup, je me sens inutile et jugé(e) comme ignorant(e) et je déteste lorsqu’il/elle agit ainsi. = je me demande alors à quel moment je ressens ou j’ai pu ressentir le même sentiment ? peut-être qu’étant enfant il était mal vu d’intervenir lors des discussions dites d’adulte ou bien qu’il fût peu probable que mes parents ou l’un d’eux me demande mon opinion ?
3. Voir que ce que je ne supporte pas chez les autres est en réalité déjà en moi-même et que cela me répugne
Je ne l’ai simplement pas décelé car cet aspect de moi, me répugne ! Il est donc plus facile de l’effacer et de ne pas avoir à travailler dessus. Donc, pour me protéger, je laisse mon inconscient le gérer (dont l’un des rôles est de nous protéger).
L’important est d’accepter que l’autre à telle ou telle réaction car cela reflète un besoin et un travail qu’il doit faire en lui d’acceptation et de compréhension de soi.
Nous sommes tous là où nous devons être avec nos propres compréhension de la vie.
Ex : cette personne parle continuellement et a tendance à même couper la parole. Je déteste ce genre de comportement, je ne ferai jamais cela ! = peu importe si nous ne réagissons pas exactement de la même manière, il y’a forcément des moments où nous faisons la même chose. Toutefois, nous avons tendance à légitimer ces comportements par x raisons valables selon nous. N’avons-nous jamais coupé la parole ou n’avons-nous jamais eu le besoin de nous exprimer un long moment (chose qui aurait pu agacer également notre entourage) ? En quoi cela montre-t-il un travail que je dois faire sur moi-même pour éviter les sources de conflits ou d’incompréhension de mon entourage ?
Peut-être qu’avec mon/ma conjoint(e), lors de disputes, cet aspect tant détesté chez l’autre se manifeste chez moi. Mais comme je suis en colère je n’y prête pas attention ou je le légitime par ma colère. Cependant, certaines paroles de mon/ma conjoint(e) peuvent mettre en lumière cela, tel que « laisse-moi parler ou arrête de me couper la parole ! ». Du coup, comment pourrais-je travailler sur moi afin de ne plus me laisser emporter par mes émotions et réagir de cette manière qui me répugne tant (chez autrui et chez moi) ?
Tout comme je déteste chez l’autre ce qui est en moi et que je dois travailler, j’apprécie chez les autres ce qui est en moi et reflète mes qualités ou ce qui m’inspire. Pour vérifier cela, il suffit de faire l’exercice des 3 défauts et 3 qualités que nous pensons reconnaitre chez la personne avec qui nous avons le moins d’affinité versus chez celle que nous admirons le plus. Puis d’observer sans jugements les résultats.
4. Voir que je ne supporte pas certains comportements chez l’autre car ils reflètent en réalité une envie/ou un besoin caché d’oser faire la même chose
Souvent cela est vérifié mais il est difficile de le comprendre pour la personne concernée. Il peut y avoir une nuance. Oser faire la même chose ne signifie pas reproduire ce que je vois mais :
De voir en quoi la reprise de cet aspect chez l’autre peut m’apporter une satisfaction dans ma vie de tous les jours ?
Le comportement souhaité peut être le même mais non exprimé de la même manière. Plusieurs questionnements sont alors de mises pour mieux se comprendre et comprendre en quoi cela est le reflet d’envies cachées.
Ex : je ne supporte pas les gens qui ont besoin de se montrer continuellement, d’être extravagants … Selon moi quels sont les avantages de tels comportements ? En quoi cela peut-il refléter une envie de faire de même dans certaines situations ? : réponses possibles : « j’ai la croyance que ce genre de personne n’a pas de problème à s’affirmer et à dire ce qu’elle pense. » Du coup : En quoi n’ai-je pas l’impression de pouvoir m’affirmer et dire ce que je pense ? OU quand j’aimerais pouvoir le faire ? « Ce genre de personne selon moi se fiche de ce que pensent les autres ou du moins elle ose agir et passer à l’action au moins. » A quel moment je n’ose pas passer à l’action dans ma vie ? Dans quelles circonstances je mets trop en avant le regard de l’autre sur moi ?
Arthur Schopenhauer (1788-1860) rappelait qu’on « moralise admirablement sur ceux qui voient la paille dans l’œil du voisin et ne voient pas la poutre dans la leur. Mais la nature de l’œil ne lui permet de regarder qu’au dehors, il ne peut se voir lui-même. C’est pourquoi remarquer et blâmer les défauts des autres est un moyen propre à nous faire sentir les nôtres. Il nous faut un miroir » pour les voir.
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